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La Station trufficole du Montat, le centre d'expérimentation trufficole de la région Occitanie

Deux projets expérimentaux sont actuellement menés au sein de la Station trufficole :

  • le CASDAR CulturTruf
  • le programme OcciOptiTruff

 

CulturTruf, un projet d'expérimentation sur la gestion raisonnée de l'eau dans les truffières

La Station trufficole est, dans ce programme, partenaire de l'INRAE (Institut de Recherche en Agriculture, alimentation et Environnement ; ex-INRA) de Nancy. Le chercheur référent est Claude Murat. Parmi les autres partenaires, on note le CITFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) et la FFT (Fédération Française des Trufficulteurs).

Ce programme national a connu une première phase de 2016 à 2019, CulturTruf1, qui visait à étudier l'effet des techniques culturales sur le bilan hydrique des truffières et le cycle biologique des truffes.

Les objectifs poursuivis étaient :

  • de déterminer le régime hydrique optimal ainsi que la dynamique du mycélium optimal dans la production de truffes ;
  • d'optimiser la gestion des truffières pour maintenir ce régime hydrique et cette dynamique du mycélium.

Pour 2019-2021, une nouvelle phase du programme a été retenue : CulturTruf2.  

Les objectifs de cette nouvelle phase sont d'optimiser les itinéraires techniques permettant une utilisation raisonnée de la ressource en eau pour produire des truffes et connaître les facteurs édaphiques influençant le développement du mycélium.

CulturTruf2 permet ainsi de tester à grande échelle des systèmes d'économie d'eau dans différentes régions et sous différents climats. Quatre grandes tâches sont conduites au travers de ce programme :

  • Choix et mise en place de sites expérimentaux,
  • Analyse des données d'irrigation et de production,
  • Analyse du développement mycélien dans le sol et corrélation avec les facteurs édaphiques,
  • Supervision du projet.

Les sites mis en place dans CulturTruf1 demeurent et une dizaine d'autres viennent s'ajouter, soit au total plus d'une trentaine de sites sur le territoire national.

Ce projet fait l'objet d'un financement FranceAgriMer.

OcciOptiTruf, Optimisation de la conduite des Truffières en Occitanie pour sécuriser, diversifier et pérenniser la production

L'enjeu principal de la filière trufficole en Occitanie est d'améliorer les performances techniques et économiques, d'augmenter les surfaces plantées et la production en truffe régionale.  

Un autre enjeu est la valorisation de la filière régionale afin d'améliorer sa reconnaissance et d'avoir un impact positif sur l'activité économique et notamment touristique pendant la période hivernale.

Les actions du programme OcciptiTruf sont de trois ordres :

  • Optimiser la production truffière par l'amélioration de la structure des sols truffiers, au travers de la gestion de la matière organique et des pratiques culturales.
  • Expérimenter à l'échelle des territoires régionaux d'un système collectif d'alerte arrosage, en prenant en compte les acquis récents de la recherche sur l'optimisation de l'arrosage des truffières par une utilisation raisonnée de la ressource en eau. 
  • Etudier des facteurs environnementaux et des expérimentations de pratiques culturales pour augmenter la production de truffe d'été Tuber aestivum.

La Station trufficole porte ce programme dans lequel sont associés plusieurs partenaires :

  • l'UMR Eco&Sols de l'INRAE de Montpellier et en particulier Benoît Jaillard,
  • l'YSYEB UMR-7205 du Museum d'Histoire Naturelle, et en particulier Marc-André Sélosse et Laure Schneider-Manoury,
  • la Chambre d'Agriculture du Gard,
  • l'Association des Trufficulteurs Audois (ATA11),
  • la Chambre d'Agriculture de l'Hérault,
  • Nicolas Froment, concepteur d'outils agricoles.

Les résultats obtenus au travers de ce programme sont diffusés directement auprès des trufficulteurs occitans lors de journées FEADER (cf onglet "Formation - Journées FEADER"), mais également au travers de compte-rendus d'expérimentation et d'articles dans Le Trufficulteur Français. 

Enfin ce programme bénéficie d'un financement de la part de la Région Occitanie et du Département du Lot.

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